((Traduction automatisée par Reuters à l'aide de l'apprentissage automatique et de l'IA générative, veuillez vous référer à l'avertissement suivant: https://bit.ly/rtrsauto)) par Davide Barbuscia
L'augmentation de la dette publique américaine pourrait saper l'appétit des investisseurs pour les principaux actifs américains tels que les bons du Trésor à long terme et le dollar, renforçant ainsi l'intérêt de se tourner vers des opportunités au-delà des frontières américaines, a déclaré BlackRock lundi.
Les tarifs douaniers de Donald Trump ont provoqué la volatilité des marchés cette année et soulevé des doutes sur le statut du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Les craintes de dédollarisation restent farfelues , mais l'augmentation de la dette publique pourrait accroître ce risque, ont déclaré les gestionnaires d'investissement de BlackRock.
"Nous soulignons depuis un certain temps la situation précaire de l'endettement du gouvernement américain et, si rien n'est fait, nous considérons la dette comme le plus grand risque pour le 'statut spécial' des États-Unis sur les marchés financiers", ont-ils déclaré dans une note sur les perspectives des titres à revenu fixe pour le troisième trimestre.
Le Congrès débat actuellement d' un projet de loi sur les impôts et les dépenses qui est un élément clé du programme économique de Donald Trump et qui , selon des analystes non partisans , ajoutera jusqu'à 5 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie à la dette du gouvernement fédéral américain, qui s'élève à plus de 36 000 milliards de dollars.
L'augmentation de la dette publique pourrait réduire la corrélation entre l'orientation des rendements des bons du Trésor à long terme et la politique monétaire des États-Unis, a déclaré BlackRock, les rendements augmentant malgré la réduction des taux d'intérêt par la Réserve fédérale. L'augmentation de l'offre de titres d'État américains devrait se traduire par une baisse de la demande de la part de la Réserve fédérale et des banques centrales étrangères.
Cela plaide en faveur d'une diversification en dehors du marché des obligations d'État américaines et d'une plus grande exposition aux bons du Trésor américain à court terme qui pourraient bénéficier des baisses de taux d'intérêt, a déclaré le gestionnaire d'actifs.
"Malgré les propositions de réduction des dépenses, les déficits continuent de se creuser, et une plus grande partie de ces dépenses est désormais consacrée aux paiements d'intérêts", ont déclaré les gestionnaires d'investissement de BlackRock.
"Avec le retrait des investisseurs étrangers et l'émission hebdomadaire par le gouvernement de plus de 500 milliards de dollars de dette, le risque que les marchés privés soient incapables d'absorber cette dette et, par conséquent, de faire grimper les coûts d'emprunt du gouvernement, est tangible", ont-ils ajouté.
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